Genèse, Chapitre 33
Nous trouvons ici la conclusion du combat de Jacob. Combat contre lui-même qui s’est terminé sur une victoire avec Dieu qui a eu pour résultat son arrivée «sain et sauf» à Sichem. (v. 18)
A la relecture de ce chapitre, ce matin c’est le verset 20 qui me bouleverse, verset entendu et lu un nombre incalculable de fois, sans vraiment m’y arrêter !
A cet endroit précis, là où il pose ses bagages, là où il s’installe, là où il a planté sa tente (v. 19)…
Là, il éleva un autel !
Un autel est fait pour y déposer un sacrifice en l’honneur du dieu auquel le sacrificateur attribue une victoire, une bénédiction. Il est également construit sur un lieu de vie pour proclamer sa reconnaissance d’être arrivé jusque-là en bonne santé, pour adorer, célébrer le dieu qui domine sa vie et qu’il veut honorer aux yeux de tous pour que chacun sache que «là», c’est un lieu consacré à cette puissance invisible. Ce lieu est sacré. Celui qui passe par là va choisir de faire un détour ou de s’incliner car il sait ainsi «à qui il a à faire», protégé par ce dieu clairement nommé.
Chaque dieu a son nom. Plus ou moins impressionnant, grand ou connu, il sera pour le passant, sinon adoré, du moins craint.
Pour Jacob, aucun doute, cet autel est consacré AU DIEU unique, LE Dieu que tous les païens connaissent dont ils ont généralement peur car ils reconnaissent sa puissance. Les hauts faits du Dieu d’Abraham sont connus à cette époque.
Jacob va lui donner un nom surprenant. Jusqu’ici il l’appelait Dieu de mon père.
Pendant sa lutte avec ce Dieu encore impersonnel, Jacob reçoit un nouveau nom, ISRAEL. (ch. 32, v. 29)
Et Là, l’Eternel devient «El-Elohé-Israël» ce qui signifie «le Dieu fort, le Dieu d’Israël ou DIEU EST LE DIEU D’ISRAEL !
Désormais, Jacob associe son propre nom à celui du Dieu de l’univers ! Waow !
Mon application personnelle :
Où ai-je planté ma tente sur quel terrain, payé à quel prix ?
Qu’est-ce que j’ai déposé là ?
Quel est le lieu que je consacre à mon Dieu ?
Quel est son Nom ? Est-Il associé au mien par ceux qui passent par « là »
Quel est mon sacrifice, mon offrande ?
Pratiquement, aujourd’hui, que dois-je poser, consacrer, édifier, attribuer, nommer, établir là où j’en suis dans mon aujourd’hui ?
Le gros avantage que j’ai par rapport à Jacob, c’est le sacrifice suprême de Jésus qui a tout accompli et je n’ai plus d’autel «physique» à élever, mais juste simplement, élever le Nom de Jésus sur ma vie, sur ma maison et sur tous les lieux que je foulerai… Tout un programme qui n’est pas «juste simplement chanter des louanges» mais les vivre dans mon quotidien.
Et pour cela il est bon de nourrir mon engagement par la musique qui élève le Nom de mon Dieu qui a donné son Fils pour moi, comme par exemple, avec Lucea que je remercie de m’avoir donné leur accord pour partager ce chant avec vous !
30 janvier 2024/mb
Merci de ce rappel : Dieu est un Dieu personnel.
De mon côté, je ne suis pas pour lui un numéro, un inconnu, mais il me connaît aussi personnellement.
Que je ne cesse de construire des autels dans ma vie, dans ma marche avec lui.
J’aime cette notion de l’autel sur lequel on y fait mourir (consécration / sacrifice) quelque chose mais bâti sur un lieu de vie.
Notre mort en Christ répandue comme une bonne odeur parmi les vivants.