4 décembre 2024
Mes réflexions à partir de La Bible

Genèse, Chapitre 8

Le premier verset déclare : Dieu pensa à Noé… ou Dieu se souvint de Noé !

Doit-on interpréter que Dieu l’avait oublié ?

Sans vouloir forcer la Bible à dire ce que je voudrais exprimer ici, je crois qu’il m’est permis de penser que Dieu était dans son coin, attristé, tel un créateur qui vient de détruire son œuvre et que, à cause des humains, toute la nature a dû subir la punition et la dévastation par inondation !

N’était-il pas en deuil ?

Dans le déluge, on voit un Dieu fâché, punisseur, dur, indifférent, voire même, méchant ! C’est une réaction humaine, comme le petit enfant qui crie à sa maman : JE T’AIME PLUS (!) Parce qu’il a été puni pour une bêtise. Plus tard ce même enfant corrigera aussi les siens : PARCE QU’IL LES AIME !

Question : est-ce que nous prenons plaisir à punir nos enfants ? Certes non !

Et Dieu qui est notre Père, n’a pris aucun plaisir à noyer la terre et tous ses habitants !

Comme nous avec nos enfants, bien souvent nous patientons, nous les avertissons, mais tôt ou tard la punition fini par tomber !

Dieu a dû se retirer de la terre, qui n’est pas revenue à l’état de chaos d’avant la création mais elle a été submergée par les eaux, comme nous nous sentons parfois submergés par toutes sortes de choses qui nous affligent, et le reste du chapitre 8 démontre de quelle façon Il a rétabli toutes les formes de vies qu’Il avait placé sur cette terre dévastée et son cœur de père s’est manifesté par des actes concrets en restaurant toutes choses !

La suite du verset 1 nous dit : puis il fit souffler un vent pour assécher la terre !

Cette action a été la manifestation visible de l’intervention divine en faveur de la terre dévastée.

Le résultat fut immédiat ET progressif. D’abord l’eau a cessé de monter, ensuite elle s’est retirée, enfin la terre a commencé à sécher et la végétation a recommencé à vivre, les racines pourries se sont réanimées, la sève a pu reprendre le cours de la vie là où elle s’était arrêtée.

Noé et sa famille ne pouvaient pas sortir de l’arche avant que la vie aie repris. Le bétail n’aurait pas trouvé de quoi paître, aucun animal n’aurait survécu dans la boue sans aucune ressource alimentaire.

Dieu a remis de l’ordre là où le désastre avait frappé !

En relisant ce chapitre, un détail m’a frappée comme si je le lisais pour la 1ère fois : comment se fait-il que la colombe rapporte un brin d’olivier ? L’arbre qui ne supporte par les pluies excessives et qui porte du fruit dans la sécheresse ! On a généralement interprété que ce fut la 1ère plante à reverdir, mais je pense au contraire que ce fut la dernière qui confirmait que, si l’olivier reverdissait, TOUTE la végétation était prête à accueillir les habitants de l’arche qui dépendaient totalement des produits de la terre !

Ça c’est mon interprétation personnelle ! Rien de théologique !

16 décembre 2021/mb

Dans tous les cas, Dieu n’a pas abandonné la famille de Noé, alors sois-en sûr : toi non plus !

Merci LUCEA de l’avoir si bien exprimé dans ce chant !

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